Comme la plupart de ses prédécesseurs, le gouvernement actuel laisse tomber l’agriculture entre les mains de l’UPA. Il fait figure d’aplat-ventrisme en annonçant qu’il versera 25 millions de dollars en subventions aux acériculteurs pour financer une crise initiée par la mauvaise gestion de la fédération des producteurs acéricole. Non pas que les acériculteurs ne méritent pas d’être aidée, mais il est révoltant de voir qu’on fait payer les pots cassés par toute la société québécoise. Chose à mon avis inacceptable en 2005 surtout dans l’état des finances publics. Ce dossier donne encore raison à l’Union paysanne qui avait prédit l’hécatombe actuelle du plan conjoint tout comme les surplus et les distorsions engendrées par le système imposé aux acériculteur par l’UPA.
Rappelons que les surplus du système sont venus entre autre par la mauvaise gestion de la Fédération acéricole du Québec d’une situation qui se serait résorber d’elle-même si on avait laissez faire le marché. Au contraire il on diriger les acériculteurs dans un système de quota qui aujourd’hui les laissent prisonnier de leur surplus et d’une mise en marché moribonde.
Peut-on imaginer que La Financière agricole, qui se chargera de distribuer l’argent, à un conseil d’administration composé à moitié par des dirigeants de l’UPA. Il est impensable dans tout autre domaine de voir un syndicat géré de l’argent public….sauf en agriculture, bien sûr et au Québec par surcroît. Rappelons que cette particularité incestueuse est généralement interdite en Europe et même criminaliser.
Il sera important qu’un jour un gouvernement se réveille et réalise qu’il à abandonner les agriculteurs aux mains d’un monopole depuis 30 ans. Rappelons que plus de 5000 agriculteurs du Québec ont été poursuivis depuis 20 ans pour ne pas avoir payé de cotisation syndicale à l’UPA.
Benoit Girouard
Secrétaire Général Union paysanne
514-605-6800 ou 450-533-9955
Maxime Laplante
Président Union paysanne