Juin 2021 ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏ ͏
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Conflit de travail chez Exceldor : et si c'était notre système agricole le problème?
Québec, 17 juin 2021 - L'Union paysanne profite du conflit de travail chez Exceldor pour, encore et toujours, mettre de l'avant le système agricole qu'elle préconise : un système à échelle humaine, impliquant une diversité d'acteurs, avec des installations réparties sur tout le territoire. La situation actuelle nous démontre bien que le modèle industriel axé sur la concentration et la spécialisation, encouragé par l'Union des producteurs agricoles et le Mapaq, nous mène dans un cul-de-sac et met en péril la sécurité alimentaire du Québec. (...)
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Multiplication de mégaporcheries en Estrie
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L’Union paysanne ajoute sa voix pour demander une Audience du BAPE L’Union paysanne ajoute sa voix pour demander une intervention du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, monsieur Benoît Charrette, en faveur d’un BAPE face à la multiplication des mégaporcheries dans le Val-Saint-François en Estrie. « Alors que la crise sanitaire a remis la souveraineté alimentaire au cœur des préoccupations collectives, il est temps de mener à nouveau une réflexion collective sur l’utilisation de nos terres agricoles », de déclarer Marie-Josée, coordonnatrice de l’Union paysanne. Rappelons que la municipalité de Maricourt et le regroupement citoyen revendiquent un BAPE alors que la MRC du Val-Saint-François a effectué une demande en vue de modifier les règles de consultation lors de l’installation d’une mégaporcherie sur son territoire. Depuis moins d’un an et demi, trois projets de mégaporcheries et un agrandissement se sont développés (..). À chaque fois, les projets demandent des autorisations pour quelques unités de moins que la limite de 4 000 porcs qui, si elle est atteinte, provoque le déclenchement d’une consultation au Bureau d’audience publique sur l’environnement (BAPE). (...) « Nous tenons à préserver la richesse et la diversité de notre territoire. La majorité des terres agricoles du Québec servent à faire pousser du maïs et du soya pour nourrir des porcs destinés à l’exportation. Nous devons sortir de ce paradigme et encourager l’installation de fermes agroécologiques diversifiées dont la production sera destinée au marché local », affirme Marie-Josée.
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Les méga-serres sont des usines : regard critique de la production serricole industrielle
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Par André-Philippe Doré et Gabriel Leblanc Les médias ont récemment vanté haut et fort les mérites des Serres Toundra, ce projet de 17 hectares de concombres situé à Saint-Félicien. « Serres Toundra a confondu les sceptiques », « Les grands honneurs pour les Serres Toundra », « Serres Toundra élément de fierté », et ainsi de suite. Même LaTerre de chez nous s’est mise de la partie avec un article malaisant vantant les mérites des serres de 5 à 10 hectares. Qu’en est-il vraiment?
À première vue, l’implantation de méga-serres au Québec comme celles de Toundra, mais aussi de Savoura ou de Demers, apparaît comme une bonne chose. Après tout, vu la quantité de produits maraîchers importés, il peut apparaître inopportun de critiquer cette forme « d’agriculture d’ici ». Pourtant, il ne faut pas se leurrer : les méga-serres ne constituent pas une solution écologique viable et n’ouvrent clairement pas la voie à une agriculture plurielle et à échelle humaine, basée sur les besoins des communautés. Et tout dernièrement (31 mai 2021), d’ailleurs, une nouvelle concernant les serres Demers a fait les manchettes, soulevant à nouveau les limites du modèle de production industrielle : les travailleurs migrants y sont tenus dans des conditions insalubres et exécrables (lire ICI). (...)
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CISO: Rapport sur les pratiques des distributeurs alimentaires
Le Centre international de solidarité ouvrière (CISO) a mené une campagne contre l’esclavage moderne et le travail forcé dans l’industrie agroalimentaire. Cette campagne ciblait notamment 4 produits où le travail forcé est documenté de sources certaines: la tomate en Chine et en Italie, les petits fruits au Mexique, le cacao en Côte d’Ivoire et les crevettes en Thaïlande.
Par la suite, une recherche approfondie a été menée afin de documenter les engagements de ces compagnies (Metro, Walmart, Costco, IGA (Sobeys) et Loblaw) et de vérifier si leurs pratiques volontaires d’approvisionnement responsable (PAR) étaient efficaces et prenaient en compte les droits des travailleuses et travailleurs. Ce rapport présente les conclusions de cette recherche.
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