Assemblée générale annuelle 2021 et discussions citoyennes-paysannes

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Mesdames et messieurs, à vos agendas: l'Assemblée générale annuelle 2021 de l'Union paysanne s'envient!
QUAND: Samedi, 13 mars 2021, à 10h
COMMENT: En virtuel

L'année 2020 a été très particulière et nous a remise les yeux en face des trous: l'autonomie alimentaire est soudainement devenue à la mode. Évidemment, l'Union paysanne vise plus haut et parle plutôt  de souveraineté alimentaire.

Nous avons de beaux défis devant nous... et nous en parlerons le 13 mars! À la mode covidienne, c'est-à-dire en virtuel (Le lien de participation vous sera communiqué sous peu). 

Discussions citoyennes-paysannes
La semaine précédant l'AGA, deux discussions citoyennes-paysannes virtuelles auront lieu sur des sujets qui nous semble essentiels à aborder, mais dont on entend peu parler:
 - Le revenu de base en agriculture: mardi 9 mars, 19h
 - Le «smart farming», ou les faux amis de l'agriculture: mercredi 10 mars, 19h

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Vers un revenu de base en agriculture?

Gabriel Leblanc, paysan à la Ferme de la Dérive
Philippe Saint-Hilaire-Gravel, apiculteur chez Miels & Forêts SENC

La pandémie met en évidence de nombreuses failles de l’actuel système économique. La petite agriculture, celle qu’on qualifiait d’utopie il y a à peine 15 ans, est maintenant vue comme solution aux crises anticipées (environnementales, sociales et épidémiologiques). Nous croyons qu’il est temps d’agir en proposant une mesure d’égalité sociale et d’atténuation des risques pour le secteur agricole. Cette mesure, le revenu de base, comporte de nombreux avantages. 

Comment s’y prendre? Une proposition pour l’égalité.

(...) La fonction de l’agriculture dépasse largement les besoins marchands. Elle assure d’abord l’assouvissement d’un besoin fondamental, celui de manger. Elle est le moteur quotidien de notre évolution, de notre capacité individuelle et collective à subvenir aux besoins de base. 

Un revenu universel de base en agriculture permettrait de :

• réduire la vulnérabilité des agriculteur.trices face à la volatilité des prix;

• réduire la vulnérabilité des agriculteur.trices face aux aléas climatiques : les sécheresses observées ces dernières années créent un stress immense parmi la paysannerie;

• améliorer le pouvoir de négociation des agriculteur.trices face aux grossistes et transformateurs qui, bien souvent, contrôlent les secteurs agricoles;

• encourager le développement du rôle de l’agriculture au-delà de ses activités commerciales, en favorisant ses aspects plus sociaux comme la vente directe, la présence sur les marchés locaux, la création coopérative de marchés fermiers;

• encourager le développement des fermes à petite échelle, plus durables et résilientes que la grosse ferme;

• reconnaître le rôle social d’une agriculture plurielle et locale dans la vitalité et le développement des régions;

• assurer la pérennité des structures agricoles non orientées vers les marchés, comme les activités de glanage des surplus, de jardinage communautaire et les projets citoyens en agriculture.

Le 9 mars 2021, de 19h à 21h, l’Union paysanne vous propose un panel interactif virtuel afin de réfléchir à la question. Plusieurs intervenant.es seront sur place afin de proposer des pistes de réflexion et de définir certains concepts. Selon l’intérêt manifesté, l’objectif serait de créer une proposition issue de la base et qui pourrait ensuite être adoptée lors de l’assemblée générale annuelle du 13 mars.

Vers une paysannerie forte et résiliente!

Races patrimoniales : campagne de financement

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Les races patrimoniales du Québec, vous connaissez? Au début du siècle dernier, le Québec agricole connaissait des heures glorieuses avec le bovin Canadien, le cheval Canadien et la création de la nouvelle volaille de race Chantecler, qui étaient toutes trois très désirées pour leurs qualités et leurs polyvalence par les éleveurs à travers le monde entier.

Face à l'industrialisation et à la standardisation des productions, ces races sont en danger d'extinctions. Heureusement, depuis quelques années, nous pouvons compter sur des éleveurs et éleveuses de coeur pour sauver ces races. Nous vous invitons donc à contribuer à la campagne de financement d'un nouvel outil de suivi génétique du patrimoine agricole du Québec.