En faveur de la gestion de l’offre, mais…
Depuis environ une quarantaine d’années, le Québec a mis en place une série de plans de contrôle de la production agricole et forestière, appelés plans conjoints, dans le but de stabiliser les prix et les conditions des producteurs. Dans le tumulte des négociations internationales de libre-échange, l’UPA tente de sauver ce modèle et recrute tous les appuis possibles.
Avec Via Campesina, l’organisation paysanne internationale, l’Union paysanne considère que le principe de la gestion de l’offre des produits agricoles a beaucoup de bon, mais qu’il faut en revoir l’application en profondeur. Laisser évoluer les prix des quotas comme des valeurs boursières spéculatives sont des entraves majeures pour toute forme de relève qui ne peut pas financer un permis pour une vache à 27 000$.