Avec le temps des fêtes qui approche, planifiez-vous des festivités tranquilles ou effervescentes? De feu ou de glace? Avez-vous pensé à y inviter le cidre? Polyvalent, il peut revêtir divers atouts pour accompagner un apéro, un plat principal, un dessert, etc. Depuis sa reconnaissance comme produit du terroir québécois, on assiste à une multiplication des produits qui lui sont associés. De quoi trouver le parfait accord!
Au-delà de la dégustation, la fabrication vous anime? Si vous désirez entrer dans la danse, soit pour diversifier vos produits ou encore par envie, le CRAAQ a publié le budget d’exploitation d’une cidrerie artisanale fictive pour accompagner vos démarches. Une capsule vidéo en fait également le résumé. Une cidrerie artisanale se classe comme telle lorsque sa capacité maximale de production est de 25 000 bouteilles. Notre cas fictif en produit 15 800, incluant 6 variétés de cidres. Deux cidres prêts-à-boire en font partie, une tendance à la hausse selon de récentes études de marché.
Le 26 mai 2016, avec l’adoption du projet de loi 88, des changements ont été apportés aux possibilités de mise en marché pour les producteurs titulaires d’un permis de production artisanale. Cette loi facilite, entre autres, la commercialisation des cidres artisanaux : ils peuvent désormais être distribués dans les épiceries et les dépanneurs. De bonnes nouvelles pour les cidriculteurs artisans du Québec et de belles perspectives pour ceux qui veulent s’initier à cet art!
Le Budget d’exploitation – Cidrerie fait partie de la collection Cidrerie, des références économiques du CRAAQ, qui regroupe certains feuillets en lien avec la culture de la pomme. Notons également le guide « Du pommier au cidre », de Claude Jolicoeur (Éditions du Rouergue), qui survole les étapes menant à l’établissement du verger jusqu’à la mise en bouteille de tous types de cidres.
L’équipe du CRAAQ vous souhaite un bel hiver. À la vôtre!