Ste-Croix, 10 février 2019 – C’est au domaine Maizerets à Québec que s’est tenu le congrès de l’Union paysanne, sous le thème « Souveraineté alimentaire et luttes paysannes ». À l’ouverture, l’assistance a accueilli le nouveau ministre de l’agriculture, M. André Lamontagne. Celui-ci a affirmé son intention d’aller de l’avant en suivant les recommandations du rapport Pronovost, rapport maintenant lu par toute l’équipe de direction du MAPAQ et qu’il considère comme son « étoile du nord ».
L’Union paysanne aura en effet besoin qu’un ministre applique enfin ce fameux rapport, de façon à donner de l’oxygène aux fermes du Québec. La Régie des marchés agricoles devra sous peu rendre son jugement concernant la hausse réclamée de la production hors-quota pour les œufs, le poulet et le dindon, ce qui permettrait une amélioration de revenu pour les petits élevages, comme c’est le cas dans les autres provinces canadiennes.
Le congrès a également porté son attention sur l’aménagement du territoire, qui sera un prochain dossier lourd pour l’Union paysanne : accès à la terre, spéculation foncière, taxation des municipalités rurales, etc.
La paysannerie au plan international a fait l’objet de présentations et d’ateliers, un des objectifs étant d’obtenir un statut officiel auprès des Nations unies, ainsi que la reconnaissance de l’importance des paysans dans l’approvisionnement alimentaire des habitants de la planète. « Souveraineté alimentaire et agroécologie sont deux concepts indissociables », selon Gabriel Leblanc, coordonnateur du comité international.
Au cours de l’année 2019, l’Union paysanne entend poursuivre son travail de promotion et de défense de la paysannerie, autant au plan de la souveraineté alimentaire qu’au niveau de la protection des ressources et sa contribution à la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, dans un objectif de réduction des gaz à effet de serre.
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Maxime Laplante, agr, président et porte-parole 581 888-0941